Les plus cinéphiles d’entre vous connaissent sûrement le fameux réalisateur suédois, Kay Pollak ! Il est également l’auteur de plusieurs best-sellers, dont Aucune rencontre n’arrive par hasard : Se découvrir à travers les autres, disponible en français.
Le titre de cet ouvrage résume à merveille la philosophie de vie du Suédois. Une philosophie qu’il n’a de cesse de faire la promotion à travers ses films, dont la Chorale du Bonheur, ses écrits et ses différents cours de développement personnel.
Si Kay Pollak est en mesure de diffuser ce message, c’est parce qu’il l’a lui-même expérimenté au cours de sa vie !
De son chemin de vie
Réussissant bien sa vie professionnelle comme auteur et réalisateur de film, dans les années 1990, Kay Pollak était malheureux côté vie privée. Vivant son divorce avec sa première femme comme un coup de massue, il lui a fallu du temps pour s’en remettre.
Le réalisateur s’en sort grâce à la découverte de programmes de développement personnel, dans lesquels il voit une porte de sortie.
L’un de ces programmes lui préconisait de décrire la femme de sa vie, celle qu’il voulait, autant physiquement que psychologiquement. Une année plus tard, un soir, Kay Pollak ressent un appel, un besoin pressant d’aller dans une certaine boîte de nuit de Stockholm.
Il s’y précipite avant sa fermeture et tombe sur, vous devinez qui, sa seconde femme, et mère de ses trois enfants. C’est avec elle, qu’il construit le film La Chorale du Bonheur.
De son expérience de vie, complétée avec les enseignements de développement personnel, Kay Pollak en est maintenant sûr, nous pouvons créer nos propres contes de fées, il suffit de le choisir en décidant que le hasard n’existe pas, que tout a sa raison d’être et d’exister.
Les mauvaises rencontres comme les bonnes rencontres, les mauvaises expériences comme les bonnes expériences, tout est fait pour notre bien, pour que nous puissions réaliser notre conte de fées. Pour cela, il faut observer et vivre les évènements avec acceptation et confiance et non avec l’appréhension et la peur.
Choisir l’amour ou la peur
Pour Kay Pollak, la vaste palette de sentiments humains peut se résumer en deux couleurs : la peur ou l’amour. La colère, l’arrogance, la jalousie, l’égoïsme, et nous en oublions bien d’autres, ne sont que des sous-genres de la peur. Pour ne plus avoir peur, il faut se sentir en sécurité.
Quand on ne ressent pas de sécurité vis-à-vis de soi et de la vie, c’est que nous vivons un blocage émotionnel interne.
Les causes de ce blocage peuvent être parce qu’on n’aime pas son physique, son statut social ou encore à cause de blessures liées à l’enfance.
Or il nous faut se débarrasser de ses pensées toxiques si nous voulons créer notre conte de fées. Vouloir s’en débarrasser relève donc d’un choix personnel. Par amour et respect de notre personne, nous devrions tous opter pour un tel choix !
Nous sommes les réalisateurs de nos vies
Kay Pollak persiste et signe :
être une victime et souffrir est un choix. Comme être heureux et comblé est aussi un choix.
Nous pouvons choisir notre vision de la vie et nous reconnaitre comme très bien comme tels. Nous sommes parfaits, rien ne dysfonctionne chez nous, psychologiquement et physiquement. S’approprier et assumer son physique et son caractère dans ce sens, c’est de l’ordre du choix. C’est complètement loufoque ?
Peut-être, mais c’est le seul pouvoir que nous ayons vraiment. Nous ne pouvons pas changer les pensées des autres (encore moins le monde), nous n’avons que le pouvoir d’agir sur nos propres pensées, créatrices d’émotions et de réalité. C’est en cela que nous sommes les réalisateurs de notre vie, en nous appropriant les situations, non en les subissant !
Notre vraie maitrise, c’est donc sur nous-mêmes que nous l’avons, sur notre décision à observer la vie comme une magnifique composition de musique, où tout a, et est à sa place.