Psychonutrition : la nouvelle médecine du cerveau
« Nous sommes plus de 80 % à avoir un cerveau dénutri » — Dr Guillaume Fond
Le cerveau est l’organe le plus complexe du corps humain. Il régit nos pensées, notre mémoire, nos émotions. Pendant longtemps, on a cru qu’il était isolé du monde extérieur, imperméable à notre mode de vie. Mais les avancées en neurosciences et en nutrition ont bouleversé cette vision. Le Dr Guillaume Fond, psychiatre et chercheur, nous révèle dans son livre Bien nourrir son cerveau une vérité méconnue : notre alimentation a un impact direct sur notre santé mentale.
Selon lui, plus de 80 % de la population souffre d’une dénutrition fonctionnelle du cerveau : un manque chronique de micronutriments essentiels (DHA, magnésium, fer, sélénium) qui prédispose à l’anxiété, la dépression, la fatigue cognitive, voire à des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
Pourquoi adopter une alimentation pour le cerveau ?
Ce champ nouveau s’appelle la psychonutrition. Il s’appuie sur des centaines d’études scientifiques, que le Dr Fond rend accessibles et concrètes. Manger pour son cerveau, c’est prévenir l’épuisement, renforcer sa mémoire, stabiliser ses humeurs, et même améliorer sa concentration et sa créativité.
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Prévenir, c’est guérir. Nourrir son cerveau, c’est s’offrir une pensée claire, une mémoire solide, un futur apaisé.
Les nutriments clés en psychonutrition pour la santé mentale
DHA : l’oméga-3 indispensable du cerveau
Le DHA est un composant fondamental des membranes neuronales. Il facilite la transmission des signaux, réduit l’inflammation et joue un rôle central en psychonutrition pour soutenir la santé mentale et cognitive.
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Sources naturelles : poissons gras (sardines, maquereaux), huiles d’algues, graines de chia et de lin (sources d’ALA)
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Posologie : 250 mg DHA + 250 mg EPA/jour en prévention ; jusqu’à 1,2 g/jour en soutien
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Attention : éviter les gros poissons riches en métaux lourds
Vitamine D3 : pour l’énergie mentale et l’humeur
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Sources : soleil, champignons UV (shiitaké), compléments (D3 issue du lichen)
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Rôle : soutien immunitaire, régulation des gènes, stabilisation de l’humeur
B9, B12, fer, zinc, magnésium : les cofacteurs de la cognition
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Sources : œufs bio, foie, légumineuses, légumes verts, graines, oléagineux
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Risques de carence : alcool, troubles digestifs, traitements, mutation MTHFR
Matcha & cacao cru : booster la vigilance sans nervosité
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Le matcha : caféine + L-théanine = concentration calme et fluide
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Le cacao cru : magnésium, tryptophane, polyphénols pour la mémoire et l’humeur
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Conseil : choisir des versions non sucrées, peu transformées
Microbiote intestinal : le cerveau caché de l’intestin
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Prébiotiques : ail, oignon, poireau, topinambour
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Probiotiques : miso, choucroute, yaourt artisanal
Superaliments ciblés selon le Dr Fond
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Noix du Brésil : 1 à 2/jour pour le sélénium (attention au surdosage)
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Brocolis, kale : folates, sulforaphane protecteur
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Algues : DHA végétal + iode (prudence en cas de thyroïde fragile)
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Baies : antioxydants puissants contre le déclin cognitif
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curcuma + poivre noir : anti-inflammatoires synergique (attention si anticoagulants)
Ce qu’il faut limiter pour protéger son cerveau
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Sucre raffiné
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Plats ultra-transformés
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Huiles riches en oméga-6 (tournesol, soja, maïs)
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Alcool (même modéré)
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Excès de viande rouge et de charcuteries
Conclusion : nourrir son cerveau, un acte de santé publique
Pour le Dr Guillaume Fond, la santé mentale ne peut plus être dissociée de l’alimentation. Il affirme qu’« aucune politique de prévention des troubles psychiques ne sera efficace sans prendre en compte les carences nutritionnelles chroniques qui affectent une large part de la population ».
« aucune politique de prévention des troubles psychiques ne sera efficace sans prendre en compte les carences nutritionnelles chroniques qui affectent une large part de la population »
Nourrir son cerveau, ce n’est pas une mode. C’est un choix stratégique, écologique et éthique. C’est agir en amont, là où la médecine du futur se jouera : dans nos assiettes, dans nos sols, dans notre microbiote.
📚 Must read : Guillaume Fond, Bien nourrir son cerveau, Éditions Odile Jacob, 2025.
Les poissons gras comme les sardines, les maquereaux ou le hareng sont riches en oméga-3 (DHA et EPA), essentiels pour soutenir la mémoire, l’attention et prévenir le vieillissement cognitif. Ils favorisent aussi une bonne transmission des signaux neuronaux.
Le DHA, le magnésium, la vitamine D3, le fer, les vitamines B9 et B12, ainsi que les antioxydants comme le curcuma et les baies, sont des nutriments clés pour le cerveau. Ils améliorent la concentration, la vigilance et la clarté mentale.
Fatigue mentale, perte de mémoire, manque de concentration, irritabilité ou humeur instable sont souvent des signes de dénutrition cérébrale. Celle-ci résulte d’un manque chronique en micronutriments essentiels.
Le DHA, le magnésium, la vitamine D3, le fer, les vitamines B9 et B12, ainsi que les antioxydants comme le curcuma et les baies, sont des nutriments clés pour le cerveau. Ils améliorent la concentration, la vigilance et la clarté mentale.
Oui. Une alimentation riche en antioxydants, oméga-3, légumes verts, fruits, bonnes graisses et pauvre en aliments transformés contribue à réduire le risque de maladies neurodégénératives, notamment Alzheimer.
Il est recommandé de limiter les sucres raffinés, les aliments ultra-transformés, les huiles riches en oméga-6 (tournesol, maïs), l’alcool, et les viandes transformées comme les charcuteries, qui accélèrent l’inflammation et le vieillissement cérébral.